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Distinction : Yakzawiki, l'encyclopédie libre !
[Elisa']
Force Zinzoline au fond de son coeur
Il est TROPDARKMECHAN
[Coco' ]
Date d'inscription : 31/05/2008
Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 11:44
Salut à tous,
Me suis dit : Vu qu'une grande partie d'entre vous se dirigent peu à peu vers la classe de terminale, il serait intéressant que vous ayez un petit aperçu de ce que vous propose la philosophie.
J'ai donc, après avoir terminé la dissertation de Nal', décidé de poster la dissertation -que j'ai faite- au complet.
Il s'agit d'une dissertation de Terminale S.
Devoir de philosophie
« La religion s’oppose-t-elle à la science ? »
Religion = « La religion est l'ensemble des croyances, sentiments, dogmes et pratiques qui définissent les rapports de l'être humain avec le sacré ou la divinité »
Opposer = « Faire obstacle / Faire contraste avec quelque chose »
Science = « Ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondées sur des relations objectives vérifiables »
Reformulation de la question :
« Les croyances forment-elles un obstacle à la connaissance et à la recherche de la vérité ? »
Depuis la nuit des temps, les dogmes religieux se sont opposés aux sciences qui ont tant bien que mal tenté de s’affirmer.
La religion -représentant l’ensemble des croyances, des sentiments et des dogmes définissant les rapports entre les êtres humains et les Dieux- tente d’imposer son point de vue et sa pensée, allant jusqu’à faire obstacle à la science, tentant, par des raisonnements et des méthodes précises, d’expliquer chacun des évènements survenant dans notre monde.
Ainsi pourrions-nous nous demander si les croyances forment réellement un obstacle la connaissance et à la recherche de la vérité.
Pour résoudre ce problème, nous étudierons dans un premier temps la question de la perception du monde par chacun des deux parties, puis nous analyserons la complémentarité entre la science et la religion enfin, nous verrons que la science peut entraîner et aider la religion et inversement.
I = Deux visions du monde
La religion place ce qu’elle appelle le démiurge au centre du monde. En plaçant cet être, créateur de notre monde, la religion place l’Homme lui-même au centre de l’univers. Penser que tout tourne autour de Dieu et de sa création, donc autour de la Terre, c’est accepter l’idée que le monde est géocentrique.
Malgré tous les a priori sur le monde, divers scientifiques, par leurs calculs, ont pu nier le géocentrisme, et clamer l’héliocentrisme. Ceci fut pas perçu par les religieux comme une hérésie pure et simple. Le procès contre Galilée montre que les relations entre la religion et la science sont le théâtre de conflits pouvant dépasser l’entendement.
Le dogme religieux et les sciences, en terme de pensée et d’idéologie, ne trouvent aucunement de terrain d’entente. Notamment en ce qui concerne le monde et ses variations diverses au fil du temps.
Selon la théorie du créationnisme, Dieu est le créateur du monde, toutes les espèces ont été créées en nombre fixe -d’après le fixisme, courant de pensée présent au sein du créationnisme. La religion prône cette théorie et l’applique à la lettre.
Cependant, au milieu du XIXème siècle, alors que les recherches scientifiques avancent, un certain Darwin évoqua dans son œuvre L’évolution des espèces une théorie que l’on nommera Darwinisme, prônant l’évolutionnisme.
D’après lui, le monde et les espèces évoluent, ce que l’Église Catholique ne pouvait aucunement accepter. Il prit comme exemple les fouilles archéologiques où nous avons pu découvrir des espèces qui ont disparu, ce qui montre que les espèces évoluent et n’ont donc pas été créées en nombre fixe.
Une fois encore, il n’y eût pas d’entente réelle sur ce point.
Alors même que la question de savoir comment le monde a été créé se pose, deux théories s’opposent une nouvelle fois. Est-ce la création d’un Dieu, d’une cause première, comme le pensent les religion ?
Ou serait-ce un certain « big bang » comme le laissent penser les scientifiques ?
Alors qu’aucune explication ne peut être réellement affirmée, ces dernières s’opposent, et chacun des deux parties tentent de chercher plus loin encore pour percer ce mystère.
Les religions furent à l’origine créées pour répondre à des questions auxquelles les gens n’avaient aucune réponse « qu’y a-t-il après la mort ?» « D’où vient le monde ? »…
Ces réponses furent acceptées comme telles.
Cependant, avec l’avancée technologique, les scientifiques durent mettre en avant leur théorie selon laquelle l’univers tel que nous le connaissons est en fait le résultat d’une explosion d’une puissance gargantuesque.
Ces théories sont actuellement encore opposées, et il semblerait que trancher semble impossible… La religion ,en affirmant ses propos comme véridiques -alors que parfois invérifiés- semble désirer mettre des bâtons dans les roues dans la science qui elle, tente de faire évoluer els choses afin d’expliquer ce qui n’avait jusqu’alors pas été compris.
II = Elles sont complétives
Bien qu’opposés, nous pouvons constater que ces deux domaines peuvent parfois s’entendre, voire se compléter.
Malgré les divergences de point de vue, la religion et les sciences semblent pourtant complémentaires. Effectivement, alors que la religion se pose la question du « pourquoi » de l’existence de l’Homme, les sciences, elles, se posent la question du « comment » de l’Homme. La religion a pour but d’expliquer à l’Homme qui il est et ce pourquoi il est là, les sciences, elles, expliquent à l’Homme pourquoi telle chose est ainsi et pourquoi tel évènement est intervenu.
En répondant à des besoins, et à des questions différentes, elles octroient aux Hommes la possibilité d’obtenir diverses réponses, et des points de vues différents, dans des domaines différents.
De plus, la religion est ce que l’on appelle une CROYANCE, soit un mode de pensée où l’on dit et pense que notre Dieu existe, sans en avoir pour autant une preuve tangible. La science elle, veut SAVOIR, elle tente d’atteindre la vérité, et ce par des calculs et des expériences. Alors que la religion a pour but de permettre aux Hommes de donner un sens à leur existence, les sciences ont pour but d’expliquer à l’Homme quelle est son existence et ce qu’il adviendra certainement de lui.
Par ces objectifs différents, la science et la religion sont complémentaires, dans la mesure où elles ne s’opposent pas sans pour autant s’entrecroiser.
Le philosophe allemand Kant fut l’homme ayant instauré ce que nous appellerons le criticisme. Il s’agit d’un mode de pensée alliant empirisme (doctrine selon laquelle toute connaissance provient de l’expérience des sens) et rationalisme (doctrine selon laquelle toute connaissance vient de l’esprit et de la raison). Par cette doctrine alliant la raison à l’expérience, nous pouvons l’alliance religion / science.
Ce qui démontre leur complémentarité.
III = L’une entraîne l’autre
Alors que la religion et la science sont dites d’opposées, il semblerait que l’union des deux soit pourtant nécessaire dans certains cas.
La religion et la science ont toutes deux des limites.
Alors que la science se veut exacte, en proposant ses calculs fondés sur des méthodes, elle accepte un infini -notamment en astronomie et en arithmétique. La religion, lorsqu’elle évoque Dieu évoque un être infini. C’est à dire un être parfait et éternel, contrairement à l’Homme qui est un être de la finitude, soit un être limité et voué à mourir.
En acceptant toutes deux l’idée d’ «infini», science et religion ont donc une incommensurabilité infinie en commun.
Ce qui démontre que l’opposition entre la religion la science n’est pas totale, et qu’elles trouvent même un terrain d’entente dans certains domaines.
Un certain Blaise Pascal, philosophe français du XVIIe siècle, était lui très croyant. Mais d’après lui, pour pouvoir pratiquer l’usage spirituel et religieux, il était nécessaire de passer par le domaine scientifique, afin d’en comprendre les ficelles.
Car la science donne un sens à la religion, qui trouve tout son intérêt dans son dogme et ses croyances. De plus, la religion apporte à la philosophie en proposant comme vraies des théories pourtant injustifiées, ce qui donne à la science une autre ampleur, et un intérêt différent. Cela montre un lien entre les deux, faisant que sans science, les religions n’existeraient pas, et que sans religion, les sciences n’auraient plus réellement de sens.
Alors que la science se veut exhaustive, calculant tout et n’importe quoi, dans le but d’informer les populations et de faire diverses découvertes, il existe un élément qu’elles ne peuvent pourtant élucider : les miracles.
Un miracle n’a aucune explication scientifique, car, s’il en avait une, ce n’en serait plus un !
Ces mystères sont donc liés à la religion. Cela montre qu’il n’y a pas forcément d’interférence entre science et religion, dans la mesure où out n’est pas explicable par des calculs, et qu’il faut parfois laisser la foi en décider.
Bien que les divergences d’opinion et que des conflits aient jonché l’histoire relationnelle entre la science et la religion, force est de constater que ces deux notions ne sont finalement aucunement inverses et qu’elles ne se mettent pas forcément des bâtons dans les roues. La religion n’est pas en totale opposition avec la science, bien que les conflits furent -et soient- légion.
Voilà pour cette dissertation, je ne sais pas la note qu'elle aura, mais je pars avec un minimum d'assurance. Jusqu'à maintenant j'en jamais eu en-dessous de 11 en philosophie.
Me suis dit : Vu qu'une grande partie d'entre vous se dirigent peu à peu vers la classe de terminale, il serait intéressant que vous ayez un petit aperçu de ce que vous propose la philosophie.
J'ai donc, après avoir terminé la dissertation de Nal', décidé de poster la dissertation -que j'ai faite- au complet.
Il s'agit d'une dissertation de Terminale S.
Devoir de philosophie
Dissertation
« La religion s’oppose-t-elle à la science ? »
Religion = « La religion est l'ensemble des croyances, sentiments, dogmes et pratiques qui définissent les rapports de l'être humain avec le sacré ou la divinité »
Opposer = « Faire obstacle / Faire contraste avec quelque chose »
Science = « Ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondées sur des relations objectives vérifiables »
Reformulation de la question :
« Les croyances forment-elles un obstacle à la connaissance et à la recherche de la vérité ? »
Introduction
Depuis la nuit des temps, les dogmes religieux se sont opposés aux sciences qui ont tant bien que mal tenté de s’affirmer.
La religion -représentant l’ensemble des croyances, des sentiments et des dogmes définissant les rapports entre les êtres humains et les Dieux- tente d’imposer son point de vue et sa pensée, allant jusqu’à faire obstacle à la science, tentant, par des raisonnements et des méthodes précises, d’expliquer chacun des évènements survenant dans notre monde.
Ainsi pourrions-nous nous demander si les croyances forment réellement un obstacle la connaissance et à la recherche de la vérité.
Pour résoudre ce problème, nous étudierons dans un premier temps la question de la perception du monde par chacun des deux parties, puis nous analyserons la complémentarité entre la science et la religion enfin, nous verrons que la science peut entraîner et aider la religion et inversement.
I = Deux visions du monde
La religion place ce qu’elle appelle le démiurge au centre du monde. En plaçant cet être, créateur de notre monde, la religion place l’Homme lui-même au centre de l’univers. Penser que tout tourne autour de Dieu et de sa création, donc autour de la Terre, c’est accepter l’idée que le monde est géocentrique.
Malgré tous les a priori sur le monde, divers scientifiques, par leurs calculs, ont pu nier le géocentrisme, et clamer l’héliocentrisme. Ceci fut pas perçu par les religieux comme une hérésie pure et simple. Le procès contre Galilée montre que les relations entre la religion et la science sont le théâtre de conflits pouvant dépasser l’entendement.
Le dogme religieux et les sciences, en terme de pensée et d’idéologie, ne trouvent aucunement de terrain d’entente. Notamment en ce qui concerne le monde et ses variations diverses au fil du temps.
Selon la théorie du créationnisme, Dieu est le créateur du monde, toutes les espèces ont été créées en nombre fixe -d’après le fixisme, courant de pensée présent au sein du créationnisme. La religion prône cette théorie et l’applique à la lettre.
Cependant, au milieu du XIXème siècle, alors que les recherches scientifiques avancent, un certain Darwin évoqua dans son œuvre L’évolution des espèces une théorie que l’on nommera Darwinisme, prônant l’évolutionnisme.
D’après lui, le monde et les espèces évoluent, ce que l’Église Catholique ne pouvait aucunement accepter. Il prit comme exemple les fouilles archéologiques où nous avons pu découvrir des espèces qui ont disparu, ce qui montre que les espèces évoluent et n’ont donc pas été créées en nombre fixe.
Une fois encore, il n’y eût pas d’entente réelle sur ce point.
Alors même que la question de savoir comment le monde a été créé se pose, deux théories s’opposent une nouvelle fois. Est-ce la création d’un Dieu, d’une cause première, comme le pensent les religion ?
Ou serait-ce un certain « big bang » comme le laissent penser les scientifiques ?
Alors qu’aucune explication ne peut être réellement affirmée, ces dernières s’opposent, et chacun des deux parties tentent de chercher plus loin encore pour percer ce mystère.
Les religions furent à l’origine créées pour répondre à des questions auxquelles les gens n’avaient aucune réponse « qu’y a-t-il après la mort ?» « D’où vient le monde ? »…
Ces réponses furent acceptées comme telles.
Cependant, avec l’avancée technologique, les scientifiques durent mettre en avant leur théorie selon laquelle l’univers tel que nous le connaissons est en fait le résultat d’une explosion d’une puissance gargantuesque.
Ces théories sont actuellement encore opposées, et il semblerait que trancher semble impossible… La religion ,en affirmant ses propos comme véridiques -alors que parfois invérifiés- semble désirer mettre des bâtons dans les roues dans la science qui elle, tente de faire évoluer els choses afin d’expliquer ce qui n’avait jusqu’alors pas été compris.
II = Elles sont complétives
Bien qu’opposés, nous pouvons constater que ces deux domaines peuvent parfois s’entendre, voire se compléter.
Malgré les divergences de point de vue, la religion et les sciences semblent pourtant complémentaires. Effectivement, alors que la religion se pose la question du « pourquoi » de l’existence de l’Homme, les sciences, elles, se posent la question du « comment » de l’Homme. La religion a pour but d’expliquer à l’Homme qui il est et ce pourquoi il est là, les sciences, elles, expliquent à l’Homme pourquoi telle chose est ainsi et pourquoi tel évènement est intervenu.
En répondant à des besoins, et à des questions différentes, elles octroient aux Hommes la possibilité d’obtenir diverses réponses, et des points de vues différents, dans des domaines différents.
De plus, la religion est ce que l’on appelle une CROYANCE, soit un mode de pensée où l’on dit et pense que notre Dieu existe, sans en avoir pour autant une preuve tangible. La science elle, veut SAVOIR, elle tente d’atteindre la vérité, et ce par des calculs et des expériences. Alors que la religion a pour but de permettre aux Hommes de donner un sens à leur existence, les sciences ont pour but d’expliquer à l’Homme quelle est son existence et ce qu’il adviendra certainement de lui.
Par ces objectifs différents, la science et la religion sont complémentaires, dans la mesure où elles ne s’opposent pas sans pour autant s’entrecroiser.
Le philosophe allemand Kant fut l’homme ayant instauré ce que nous appellerons le criticisme. Il s’agit d’un mode de pensée alliant empirisme (doctrine selon laquelle toute connaissance provient de l’expérience des sens) et rationalisme (doctrine selon laquelle toute connaissance vient de l’esprit et de la raison). Par cette doctrine alliant la raison à l’expérience, nous pouvons l’alliance religion / science.
Ce qui démontre leur complémentarité.
III = L’une entraîne l’autre
Alors que la religion et la science sont dites d’opposées, il semblerait que l’union des deux soit pourtant nécessaire dans certains cas.
La religion et la science ont toutes deux des limites.
Alors que la science se veut exacte, en proposant ses calculs fondés sur des méthodes, elle accepte un infini -notamment en astronomie et en arithmétique. La religion, lorsqu’elle évoque Dieu évoque un être infini. C’est à dire un être parfait et éternel, contrairement à l’Homme qui est un être de la finitude, soit un être limité et voué à mourir.
En acceptant toutes deux l’idée d’ «infini», science et religion ont donc une incommensurabilité infinie en commun.
Ce qui démontre que l’opposition entre la religion la science n’est pas totale, et qu’elles trouvent même un terrain d’entente dans certains domaines.
Un certain Blaise Pascal, philosophe français du XVIIe siècle, était lui très croyant. Mais d’après lui, pour pouvoir pratiquer l’usage spirituel et religieux, il était nécessaire de passer par le domaine scientifique, afin d’en comprendre les ficelles.
Car la science donne un sens à la religion, qui trouve tout son intérêt dans son dogme et ses croyances. De plus, la religion apporte à la philosophie en proposant comme vraies des théories pourtant injustifiées, ce qui donne à la science une autre ampleur, et un intérêt différent. Cela montre un lien entre les deux, faisant que sans science, les religions n’existeraient pas, et que sans religion, les sciences n’auraient plus réellement de sens.
Alors que la science se veut exhaustive, calculant tout et n’importe quoi, dans le but d’informer les populations et de faire diverses découvertes, il existe un élément qu’elles ne peuvent pourtant élucider : les miracles.
Un miracle n’a aucune explication scientifique, car, s’il en avait une, ce n’en serait plus un !
Ces mystères sont donc liés à la religion. Cela montre qu’il n’y a pas forcément d’interférence entre science et religion, dans la mesure où out n’est pas explicable par des calculs, et qu’il faut parfois laisser la foi en décider.
Conclusion
Bien que les divergences d’opinion et que des conflits aient jonché l’histoire relationnelle entre la science et la religion, force est de constater que ces deux notions ne sont finalement aucunement inverses et qu’elles ne se mettent pas forcément des bâtons dans les roues. La religion n’est pas en totale opposition avec la science, bien que les conflits furent -et soient- légion.
Voilà pour cette dissertation, je ne sais pas la note qu'elle aura, mais je pars avec un minimum d'assurance. Jusqu'à maintenant j'en jamais eu en-dessous de 11 en philosophie.
- yakzawikStaffeux retraité
- Nombre de messages : 1845
Age : 33
Localisation : Dans un trou perdu avec ma copine !
Distinction : Yakzawiki, l'encyclopédie libre !
[Elisa']
Force Zinzoline au fond de son coeur
Il est TROPDARKMECHAN
[Coco' ]
Date d'inscription : 31/05/2008
Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 11:58
Bien le bonjour, j'ai par la même occasion décidé de poster une analyse de texte.
C'est le second devoir que l'on vous proposera en philosophie.
Il s'agit tout simplement d'analyser un texte.
Il y a des étapes à ne pas louper, les voici :
- Ne pas oublier de couper le texte en Unités de Sens : À chaque point, en mettre une.
- Une fois les unités de sens (représentées par des barres) placées, il ne reste plus qu'à lire le texte. Une fois le texte lu une première fois, le relire avec plus d'attention.
- Trouver les connecteurs logiques => Ainsi, de plus, effectivement, Enfin, ...
- Ne pas oublier les ":" signifiant "De plus" et aidant à l'argumentation.
- Trouver les mots-clef => Exemple : Un texte sur l'esthétique -l'art : Sentiment, sensation, sensible, beau, artiste, artisan, ...
- Regarder les (para)synonymes, les répétitions de mots (cela créé une emphase) ...
- Une fois tout cela fait, il suffit de suivre la chronologie du texte et d'expliquer les idées, unité de sens par unité de sens (phrase pas phrase, en gros).
- Lors de la rédaction, ne pas oublier d'agrémenter le commenter de petits «De plus», «En revanche», «Néanmoins», «Cependant», ... Sinon, l'argumentation n'a plus aucun sens ^^»
Voici le texte sur lequel nous devions travailler :
Éveiller l'âme : tel est dit-on, le but final de l'art, tel est l'effet qu'il doit chercher à obtenir. C'est de cela que nous avons à nous occuper en premier lieu. En envisageant le but final de l'art sous ce dernier aspect, en nous demandant notamment quelle est l'action qu'il doit exercer, qu'il peut exercer et qu'il exerce effectivement, nous constatons aussitôt que le contenu de l'art comprend tout le contenu de l'âme et de l'esprit, que son but consiste à révéler à l'âme tout ce qu'elle recèle d'essentiel, de grand, de sublime, de respectable et de vrai. Il nous procure, d'une part, l'expérience de la vie réelle, nous transporte dans des situations que notre expérience personnelle ne nous fait pas, et ne nous fera peut-être jamais connaître : les expériences des personnes qu'il représente, et, grâce à la part que nous prenons à ce qui arrive à ces personnes, nous devenons capables de ressentir plus profondément ce qui arrive à ces personnes, nous devenons capables de ressentir plus profondément ce qui se passe en nous-mêmes. D'une façon générale, le but de l'art consiste à rendre accessible à l'intuition ce qui existe dans l'esprit humain, la vérité que l'homme abrite dans son esprit, ce qui remue la poitrine humaine et agite l'esprit humain. C'est ce que l'art a pour tâche de représenter, et il le fait au moyen de l'apparence qui, comme telle, nous est indifférente, dès l'instant où elle sert à éveiller en nous le sentiment et la conscience de quelque chose de plus élevé. C'est ainsi que l'art renseigne sur l'humain, éveille des sentiments endormis, nous met en présence des vrais intérêts de l'esprit. Nous voyons ainsi que l'art agit en remuant, dans leur profondeur, leur richesse et leur variété, tous les sentiments qui s'agitent dans l'âme humaine, et en intégrant dans le champ de notre expérience ce qui se passe dans les régions intimes de cette âme. "Rien de ce qui est humain ne m'est étranger" : telle est la devise qu'on peut appliquer à l'art.
Dans son œuvre esthétique (à souligner, titre de livre), traitant de l'art et de son action sur l'âme , Hegel -philosophe Allemand du XVIII - XIXème siècle- soutient que l'art a un impact sur l'âme et les sentiments. D'après lui, l'art agit directement sur nos sentiments et sur notre âme ; ainsi nous poserons-nous la question suivante "Pourquoi et comment l'art touche-t-il l'âme humaine ?". C'est pour répondre à cette question que nous analyserons le texte,
L'art a une fonction principale. Cette fonction principale que Hegel appelle «But final» se trouve être «l'éveil de l'âme». En effet, l'art a un rôle à jouer sur cette dernière.
Par ailleurs, l'art a donc un effet à produire, soit une action à exercer. Le rôle qu'a l'art l'amène a éveiller l'âme. Et cet éveil a donc un impact sur l'âme. Cet impact a lui-même un but : Révéler à l'âme ce qu'elle contient réellement. Hegel soutient que l'art contient tout ce que l'âme contient. L'art permet donc de nous permettre de savoir qui nous sommes, et ce que nous sommes, en agissant sur notre âme.
Hegel va plus loin en expliquant que tout ce que l'art contient se trouve être tout ce que notre âme et notre esprit contiennent : Chaque personne regardant une œuvre d'art ne verra pas la même chose.
La personne, selon ce qu'elle est intérieurement ne comprendra pas l'œuvre de la même manière, car nous avons tous une âme et un esprit, soit un mode de pensée différents.
L'art, en agissant sur notre âme, va nous permettre de vivre des expériences que notre vie personnelle ne pourrait aucunement nous faire vivre, nous dit Hegel.
D'après lui, l'expérience de la «vie réelle» nous transporte au-delà de ce que les expériences personnelles nous permettent d'aller. Elles nous montrent les choses telles qu'elles sont vraiment.
En revanche, nous ne portons pas le même regard sur une œuvre -exposée ou non- que sur le monde qui nous entoure. Notre esprit critique fait que nous sommes plus amenés à observer l'œuvre en question, et donc de la comprendre. C'est cette observation qui va nous mener à comprendre l'œuvre. Par cette observation, nous entrons dans l'œuvre, nous y prenons part : Nous faisons corps avec cette dernière. Cette implication de notre part vient du fait que l'art agit directement sur notre âme qui se laisse transporter par ce que nous voyons.
L'art nous montre des expériences. Il nous montre des personnes dans une situation particulière. En voyant ces personnes, nous nous impliquons nous-même dans la présente scène, cela va nous permettre de mieux nous connaître, de comprendre qui nous sommes, et ce grâce à l'empathie.
L'art, en agissant sur notre âme, va créer une implication de notre part dans la présente situation, dans la scène. C'est l'une des actions de l'art sur l'âme, qui consiste à aller au-delà du visible : l'art touche au domaine de la métaphysique en nous octroyant la possibilité d'aller au-delà de ce que notre monde peut nous offrir, mais aussi la compréhension de la nature des choses au-delà de leur aspect physique -physique venant de phusis, signifiant "nature".
L'art a un but général : permettre de déduire ce qui existe dans l'esprit humain. D'éveiller ses vérités enfouies, cachées ou oubliées. L'intuition a accès à cette partie de l'esprit, et ce, grâce à l'art. Cette «partie de l'esprit» comprend les passions de l'être humain. Ce qui le rend heureux, béat, ou au contraire irritable et irascible. Cette partie de l'esprit qui le contrôle.
L'art est donc un moyen pour l'homme de laisser libre court à son imagination et de le laisser se bercer par ce qu'il voit grâce à ce qu'il ressent, et ce en laissant ce qu'Hegel appelle «l'intuition» accéder à son esprit.
En outre, l'art a une tâche, représenter, par une apparence, notre esprit tout entier : Ce qui l'anime et qui le passionne -afin qu'il ne sombre pas dans l'apathie,
Néanmoins, l'apparence, qui peut être sur un support iconographique ou non, prise comme telle, ne nous est d'aucun intérêt, notamment lorsqu'elle nous fait prendre connaissance qu'il existe quelque chose d'une valeur plus grande. Ce qu'Hegel tente de nous expliquer par là, c'est que l'apparence n'a de valeur que si elle nous montre réellement ce qui nous anime et nous passionne,
L'art en permettant à la personne de mieux se connaitre lui permet de prendre connaissance qu'il existe quelque chose d'une valeur plus grande, ce qui lui permet de se renseigner sur lui-même. Il existe en lui des souvenirs enfouis et fait appel à nos sentiments. Il nous montre les véritables attraits de l'esprit.
L'art se doit d'agir sur les sentiments, il va alors allier ces sentiments au vécu -ensemble des expériences et des souvenirs.
L'art agit, c'est à dire qu'il fait une action. Cette action se répercute sur notre âme, mais aussi sur nos sentiments. Ces derniers sont présents dans notre âme et guident nos réactions : joie, tristesse...
L'esthétique a d'ailleurs pour but d'atteindre nos sentiments, étant donné qu'elle se trouve être la science du sensible -et, par extension, des sentiments.
Ainsi, l'art -qui se trouve être une partie de l'esthétique, un moyen de communiquer des émotions, et de les extérioriser- agit sur les sentiments présents dans notre âme.
Nous ajoutons ce qui peut être enfouit en nous à notre expérience, notre vécu. Nous allions ainsi les sentiments au vécu.
D'après notre philosophe allemand, l'art a pour but de nous toucher, de nous faire réagir, et ce en alliant à nos sentiments notre vécu.
Ainsi, toute œuvre n'aura pas le même impact sur différentes personnes selon ce qu'elles auront vécu ou non. Par exemple, les athées n'auront pas le même regard ni même les mêmes réactions face à une représentation du démiurge ou toute autre représentation divine,
Enfin, l'art a une devise : "Rien de ce qui est humain ne m'est étranger".
L'art est le résultat d'un travail humain, de plus, Si l'on représente des humains, ceci ne nous est pas étranger, Et si cette œuvre ne représente pas des êtres humains, le simple fait qu'elle ait été réalisée par un humain fait qu'elle ne nous est pas étrangère.
Donc, l'art éveille en lui des sentiments qu'il analyse par rapport à ce qu'il a vécu, c'est à dire qu'il ajoute à ce qu'il fait et vu le fait qu'il s'agisse là d'un travail humain, et que ce travail ne peut lui être étranger, et ne peut le laisser indifférent.
Dans son œuvre, Hegel nous explique donc que l'art agit sur notre âme, notre esprit et nos sentiments. L'art, étant une partie de l'esthétique, se doit d'éveiller en nous la conscience de quelque chose ayant une valeur immense -notre grandeur d'âme-, de nous montrer que nous ne souffrons pas d'apathie. L'art ayant pour but de nous faire réagir et d'extérioriser nos sentiments, il apparaît logique que rien de ce qui est humain nous soit étranger. Tous ces éléments sont donc les résultats de l'action de l'art sur l'âme et l'esprit, ce qui les touche et nous fait réagir.
Voilà pour l'explication du texte. Je ne connais pas ma note non plus, le prof le rendra à la rentrée. encore une fois, il s'agit d'un devoir de Terminale S que j'ai fais pour Nal' ^^
Note obtenue : 12
C'est le second devoir que l'on vous proposera en philosophie.
Il s'agit tout simplement d'analyser un texte.
Il y a des étapes à ne pas louper, les voici :
- Ne pas oublier de couper le texte en Unités de Sens : À chaque point, en mettre une.
- Une fois les unités de sens (représentées par des barres) placées, il ne reste plus qu'à lire le texte. Une fois le texte lu une première fois, le relire avec plus d'attention.
- Trouver les connecteurs logiques => Ainsi, de plus, effectivement, Enfin, ...
- Ne pas oublier les ":" signifiant "De plus" et aidant à l'argumentation.
- Trouver les mots-clef => Exemple : Un texte sur l'esthétique -l'art : Sentiment, sensation, sensible, beau, artiste, artisan, ...
- Regarder les (para)synonymes, les répétitions de mots (cela créé une emphase) ...
- Une fois tout cela fait, il suffit de suivre la chronologie du texte et d'expliquer les idées, unité de sens par unité de sens (phrase pas phrase, en gros).
- Lors de la rédaction, ne pas oublier d'agrémenter le commenter de petits «De plus», «En revanche», «Néanmoins», «Cependant», ... Sinon, l'argumentation n'a plus aucun sens ^^»
Voici le texte sur lequel nous devions travailler :
Éveiller l'âme : tel est dit-on, le but final de l'art, tel est l'effet qu'il doit chercher à obtenir. C'est de cela que nous avons à nous occuper en premier lieu. En envisageant le but final de l'art sous ce dernier aspect, en nous demandant notamment quelle est l'action qu'il doit exercer, qu'il peut exercer et qu'il exerce effectivement, nous constatons aussitôt que le contenu de l'art comprend tout le contenu de l'âme et de l'esprit, que son but consiste à révéler à l'âme tout ce qu'elle recèle d'essentiel, de grand, de sublime, de respectable et de vrai. Il nous procure, d'une part, l'expérience de la vie réelle, nous transporte dans des situations que notre expérience personnelle ne nous fait pas, et ne nous fera peut-être jamais connaître : les expériences des personnes qu'il représente, et, grâce à la part que nous prenons à ce qui arrive à ces personnes, nous devenons capables de ressentir plus profondément ce qui arrive à ces personnes, nous devenons capables de ressentir plus profondément ce qui se passe en nous-mêmes. D'une façon générale, le but de l'art consiste à rendre accessible à l'intuition ce qui existe dans l'esprit humain, la vérité que l'homme abrite dans son esprit, ce qui remue la poitrine humaine et agite l'esprit humain. C'est ce que l'art a pour tâche de représenter, et il le fait au moyen de l'apparence qui, comme telle, nous est indifférente, dès l'instant où elle sert à éveiller en nous le sentiment et la conscience de quelque chose de plus élevé. C'est ainsi que l'art renseigne sur l'humain, éveille des sentiments endormis, nous met en présence des vrais intérêts de l'esprit. Nous voyons ainsi que l'art agit en remuant, dans leur profondeur, leur richesse et leur variété, tous les sentiments qui s'agitent dans l'âme humaine, et en intégrant dans le champ de notre expérience ce qui se passe dans les régions intimes de cette âme. "Rien de ce qui est humain ne m'est étranger" : telle est la devise qu'on peut appliquer à l'art.
Introduction
Dans son œuvre esthétique (à souligner, titre de livre), traitant de l'art et de son action sur l'âme , Hegel -philosophe Allemand du XVIII - XIXème siècle- soutient que l'art a un impact sur l'âme et les sentiments. D'après lui, l'art agit directement sur nos sentiments et sur notre âme ; ainsi nous poserons-nous la question suivante "Pourquoi et comment l'art touche-t-il l'âme humaine ?". C'est pour répondre à cette question que nous analyserons le texte,
I
L'art a une fonction principale. Cette fonction principale que Hegel appelle «But final» se trouve être «l'éveil de l'âme». En effet, l'art a un rôle à jouer sur cette dernière.
Par ailleurs, l'art a donc un effet à produire, soit une action à exercer. Le rôle qu'a l'art l'amène a éveiller l'âme. Et cet éveil a donc un impact sur l'âme. Cet impact a lui-même un but : Révéler à l'âme ce qu'elle contient réellement. Hegel soutient que l'art contient tout ce que l'âme contient. L'art permet donc de nous permettre de savoir qui nous sommes, et ce que nous sommes, en agissant sur notre âme.
Hegel va plus loin en expliquant que tout ce que l'art contient se trouve être tout ce que notre âme et notre esprit contiennent : Chaque personne regardant une œuvre d'art ne verra pas la même chose.
La personne, selon ce qu'elle est intérieurement ne comprendra pas l'œuvre de la même manière, car nous avons tous une âme et un esprit, soit un mode de pensée différents.
II
L'art, en agissant sur notre âme, va nous permettre de vivre des expériences que notre vie personnelle ne pourrait aucunement nous faire vivre, nous dit Hegel.
D'après lui, l'expérience de la «vie réelle» nous transporte au-delà de ce que les expériences personnelles nous permettent d'aller. Elles nous montrent les choses telles qu'elles sont vraiment.
En revanche, nous ne portons pas le même regard sur une œuvre -exposée ou non- que sur le monde qui nous entoure. Notre esprit critique fait que nous sommes plus amenés à observer l'œuvre en question, et donc de la comprendre. C'est cette observation qui va nous mener à comprendre l'œuvre. Par cette observation, nous entrons dans l'œuvre, nous y prenons part : Nous faisons corps avec cette dernière. Cette implication de notre part vient du fait que l'art agit directement sur notre âme qui se laisse transporter par ce que nous voyons.
L'art nous montre des expériences. Il nous montre des personnes dans une situation particulière. En voyant ces personnes, nous nous impliquons nous-même dans la présente scène, cela va nous permettre de mieux nous connaître, de comprendre qui nous sommes, et ce grâce à l'empathie.
L'art, en agissant sur notre âme, va créer une implication de notre part dans la présente situation, dans la scène. C'est l'une des actions de l'art sur l'âme, qui consiste à aller au-delà du visible : l'art touche au domaine de la métaphysique en nous octroyant la possibilité d'aller au-delà de ce que notre monde peut nous offrir, mais aussi la compréhension de la nature des choses au-delà de leur aspect physique -physique venant de phusis, signifiant "nature".
III
L'art a un but général : permettre de déduire ce qui existe dans l'esprit humain. D'éveiller ses vérités enfouies, cachées ou oubliées. L'intuition a accès à cette partie de l'esprit, et ce, grâce à l'art. Cette «partie de l'esprit» comprend les passions de l'être humain. Ce qui le rend heureux, béat, ou au contraire irritable et irascible. Cette partie de l'esprit qui le contrôle.
L'art est donc un moyen pour l'homme de laisser libre court à son imagination et de le laisser se bercer par ce qu'il voit grâce à ce qu'il ressent, et ce en laissant ce qu'Hegel appelle «l'intuition» accéder à son esprit.
En outre, l'art a une tâche, représenter, par une apparence, notre esprit tout entier : Ce qui l'anime et qui le passionne -afin qu'il ne sombre pas dans l'apathie,
Néanmoins, l'apparence, qui peut être sur un support iconographique ou non, prise comme telle, ne nous est d'aucun intérêt, notamment lorsqu'elle nous fait prendre connaissance qu'il existe quelque chose d'une valeur plus grande. Ce qu'Hegel tente de nous expliquer par là, c'est que l'apparence n'a de valeur que si elle nous montre réellement ce qui nous anime et nous passionne,
IV
L'art en permettant à la personne de mieux se connaitre lui permet de prendre connaissance qu'il existe quelque chose d'une valeur plus grande, ce qui lui permet de se renseigner sur lui-même. Il existe en lui des souvenirs enfouis et fait appel à nos sentiments. Il nous montre les véritables attraits de l'esprit.
L'art se doit d'agir sur les sentiments, il va alors allier ces sentiments au vécu -ensemble des expériences et des souvenirs.
L'art agit, c'est à dire qu'il fait une action. Cette action se répercute sur notre âme, mais aussi sur nos sentiments. Ces derniers sont présents dans notre âme et guident nos réactions : joie, tristesse...
L'esthétique a d'ailleurs pour but d'atteindre nos sentiments, étant donné qu'elle se trouve être la science du sensible -et, par extension, des sentiments.
Ainsi, l'art -qui se trouve être une partie de l'esthétique, un moyen de communiquer des émotions, et de les extérioriser- agit sur les sentiments présents dans notre âme.
Nous ajoutons ce qui peut être enfouit en nous à notre expérience, notre vécu. Nous allions ainsi les sentiments au vécu.
D'après notre philosophe allemand, l'art a pour but de nous toucher, de nous faire réagir, et ce en alliant à nos sentiments notre vécu.
Ainsi, toute œuvre n'aura pas le même impact sur différentes personnes selon ce qu'elles auront vécu ou non. Par exemple, les athées n'auront pas le même regard ni même les mêmes réactions face à une représentation du démiurge ou toute autre représentation divine,
Enfin, l'art a une devise : "Rien de ce qui est humain ne m'est étranger".
L'art est le résultat d'un travail humain, de plus, Si l'on représente des humains, ceci ne nous est pas étranger, Et si cette œuvre ne représente pas des êtres humains, le simple fait qu'elle ait été réalisée par un humain fait qu'elle ne nous est pas étrangère.
Donc, l'art éveille en lui des sentiments qu'il analyse par rapport à ce qu'il a vécu, c'est à dire qu'il ajoute à ce qu'il fait et vu le fait qu'il s'agisse là d'un travail humain, et que ce travail ne peut lui être étranger, et ne peut le laisser indifférent.
Conclusion
Dans son œuvre, Hegel nous explique donc que l'art agit sur notre âme, notre esprit et nos sentiments. L'art, étant une partie de l'esthétique, se doit d'éveiller en nous la conscience de quelque chose ayant une valeur immense -notre grandeur d'âme-, de nous montrer que nous ne souffrons pas d'apathie. L'art ayant pour but de nous faire réagir et d'extérioriser nos sentiments, il apparaît logique que rien de ce qui est humain nous soit étranger. Tous ces éléments sont donc les résultats de l'action de l'art sur l'âme et l'esprit, ce qui les touche et nous fait réagir.
Voilà pour l'explication du texte. Je ne connais pas ma note non plus, le prof le rendra à la rentrée. encore une fois, il s'agit d'un devoir de Terminale S que j'ai fais pour Nal' ^^
Note obtenue : 12
- yakzawikStaffeux retraité
- Nombre de messages : 1845
Age : 33
Localisation : Dans un trou perdu avec ma copine !
Distinction : Yakzawiki, l'encyclopédie libre !
[Elisa']
Force Zinzoline au fond de son coeur
Il est TROPDARKMECHAN
[Coco' ]
Date d'inscription : 31/05/2008
Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 12:31
Et encore un devoir.
Cette fois-ci il s'agit d'une dissertation. J'ai fais ce devoir pour Nal' aussi et nous avons obtenu la note de 11 / 20, la plus mauvaise note que j'aie eu en philosophie... D'ailleurs, dans sa classe, la meilleure note était 12, obtenue par une fille ayant 16 de moyenne générale ^^"
Bref ^^"
Encore un devoir de terminale S ^^"
Voilà le plan que j'ai trouvé (je n'avais pas beaucoup d'idée, ce coup-ci, d'où ma "mauvaise note")
Question = "Y a-t-il de bons préjugés ?"
Introduction
I - De mauvais préjugés existent
a - Image négative que l'on a d'une personne sans la connaitre (ou par les dires de quelqu'un)
b - Généralisation abusive racisme, sexisme, homophobie
c - Les stéréotypes et autres clichés (gothiques, rappeurs, groupes sociaux ...) blagues ...
II - Les bons préjugés existent
a - La terre n'est pas plate ... Aristote par des préjugés sur le monde a découvert (même si ce n'est pas le premier, c'est à lui qu'on l'attribue) que la terre n'était pas plate
b - Les préjugés permettent de mener des expériences
c - L'héliocentrisme, ça vous dit quelque chose ? Malgré Ptolémée, les petits Galilée et Copernic (surtout Copernic, d'ailleurs) ont remarqué que nous tournions autour du soleil, ainsi que els autres planètes (Pythagore, bien avant, l'avait déjà découvert)
III - Les "bons" préjugés existent
a - Les préjugés favorables (travailleurs, à l'union européennes)
b - opinion positive que l'on se fait d'une personne sans la connaitre (ou par les dires de quelqu'un)
c - Les croyances (dieu ...) peuvent amener à donner un sens à son existence
Conclusion
Développons :
Les préjugés sont présents de manière universelle dans les modes de pensée des diverses cultures.
Préjuger consiste à se donner une opinion sur une chose sans connaitre réellement cette dernière, sans avoir les connaissances de base.
Peut être bon ce qui est correct et vrai, mais aussi ce qui est conforme à la vertu et à la charité.
Un bon préjugé se trouve donc être un préjugé étant soit doté d'une véracité que l'on approuvera par une expérience ou bien un préjugé qui n'atteigne pas une personne ou une chose en mal.
La question que nous pourrions nous poser est la suivante : "Bien qu'étant des idées préconçues sur le monde, les préjugés peuvent-ils avoir une portée vertueuse sur notre monde ?"
Dans un premier temps, nous remarquerons que les préjugés peuvent s'avérer néfastes pour diverses raisons. ensuite, il sera questions des préjugés ayant permis aux hommes d'avancer dans leur conquête de la vérité. Enfin, nous étudierons les préjugés à caractère bénéfique pour le monde.
a - Il arrive un moment où l'homme désire connaitre le monde. Il est en quête de connaissances et a le désir de savoir que ce qui l'entoure n'est pas mystérieux ni hermétique. Il va alors poser des questions ... et obtenir des réponses.
Mais est-ce réellement la bonne solution ?
En posant une question à une personne, nous obtiendrons son avis sur la chose. Et nous fondons un grand nombre de nos avis sur ce que d'autres personnes ont pu nous dire.
Si un de nos amis n'aime pas une personne que nous ne connaissons pas, ce dernier peut, par ses propos nous influencer ... et nous n'aimerons pas cette personne uniquement parce que nous préjugerons, par les dires de notre ami, qu'elle est mauvaise ou pleine de vices (qu'elle n'a pas forcément).
Ainsi, cette méthode de renseignement n'est pas forcément fiable, et peut parfois s'avérer dangereuse !
b - Les préjugés peuvent nous amener à effectuer de malheureuses généralités ... Nous pouvons ainsi nous retrouver à penser du mal d'un ensemble de choses uniquement parce que nous ne les connaissons pas correctement, ou que nous n'avions pas pris la peine d'y réfléchir. Tant et si bien que nous pouvons être amené à haïr un ensemble de choses ou de personnes d'un même rang uniquement à cause d'une mauvaise expérience ...
Pourquoi est-ce préjuger que de généraliser ?
Car, bien qu'ayant eu des mauvaises expériences avec une dizaine d'individus d'une même classe, il se peut très bien qu'il existe dans cette dernière une personne qui nous plairait ... C'est donc préjuger que de dire qu'il s'agit là de vils manants !
Le racisme, l'homophobie ainsi que le sexisme sont autant d'exemples de généralisations par les préjugés.
c - Plus encore que la généralisation, il existe aussi les clichés. Certaines catégories de personnes, comme les clochards et autres gothiques, rappeurs sont souvent mal vus dans la société car ils sont différents.
Les personnes aurons énormément de préjugés à leur égard. Ces poncifs édictés sont, dans l'esprit des gens, réels ...
Cependant, tout gothique est différent, tout rappeur est différent, car tout être sur terre est différent ...
Tout gothique n'est pas forcément sombre et suicidaire, tout rappeur n'est pas forcément voleur et racaille ... ce sont pourtant la vision générale qu'ont les personnes lambda sur ces catégories de personnes, qui demeurent pourtant de simples quidams ...
Malgré les vices des préjugés, nous pouvons constater que ces derniers sont un fondement pour l'avancée du monde et la découverte de technologies diverses ...
a - L'Homme a toujours jugé bon de se faire une idée sur le monde qui l'entoure. Mais il a malheureusement parfois tendance à ne pas se préoccuper de savoir ce qu'est réellement la chose. C'est de là que naissent ces fameux préjugés.
Pendant longtemps, l'homme a jugé bon de croire que la Terre était plate. Cela était selon lui vrai car il l'a été dicté il y a bien longtemps de cela. L'homme, sans pouvoir voir si la terre était réellement plate, s'était dit que tel était le cas, et ce uniquement parce qu'il l'avait été affirmé auparavant. C'est alors qu'un certain Aristote, dans un souci de recherche de vérité, s'est décidé d'effectuer des recherches et autres observations (observation de Vénus, notamment) ... qui découleront sur une remarque surprenante : La terre que tout le monde pense plate est en réalité ... ronde !
L'homme ne pouvait nier qu'ils avaient préjugés que la terre était plate, car ils n'avaient pas de preuve.
C'est sur ce préjugé qu'Aristote s'est basé. Il a émis l'hypothèse que la terre n'était pas ronde pour finalement dire, grâce à une expérience affirmée, que la terre l'était.
Les préjugés peuvent être de bonnes choses, comme cet exemple le montre.
b - Les scientifiques se basent sur les réflexions pré établies d'autres scientifiques pour émettre diverses hypothèses.
Cependant, ils doivent se fier sur les a priori et autres "on-dit", mais aussi sur des preuves démontrées (les axiomes et autres postulats) auparavant.
en préjugeant de leur véracité, le scientifique va tenter de prouver une nouvelle chose par une expérience, sans savoir à l'avance si cette dernière sera concluante ou non.
C'est donc en préjugeant du résultat et de l'existence ou non de probabilités diverses que le scientifique va effectuer ses expériences.
c - Dans la même veine que la découverte de la rotondité de la terre, parlons maintenant de l'héliocentrisme ! Il ne faut pas oublier qu'à l'origine, la terre était censée être au centre du monde. Les a priori fustigés par l'Eglise Catholique ont fait que, dans l'esprit des gens, et ce pendant bien longtemps, la Terre était le centre de l'univers, car Dieu l'a voulu ainsi : Il l'a créée à son image.
Bien longtemps avant Nicolas Copernic et Galilée (XVII ème siècle), un certain Pythagore avait préjugé de l'existence de ce qui sera appelé plus tard "Héliocentrisme"
Outre les préjugés s'étant avéré doté d'une véracité complète, il y a aussi les "bons" préjugés, eux qui sont vertueux et utiles à la société.
a - La notion de préjugé favorable fut importante dans divers domaine. Elle permet, par la vision que certaines personnes ont sur les choses, d'obtenir des aides et autres (notamment pour les travailleurs précaires, l'union européenne ... C'est par la vision que que la société a des personnes en difficulté qu'elle lutte et mène des affaires pour les aider.
b - Malgré le fait que les dires d'autrui nous influencent ... Il est parfois nécessaire de vérifier leurs dires par soi même. Le fait que divers préjugés soient édictés par nos proches peut faire naitre en nous une certaine curiosité qui peut nous amener à chercher la vérité sur cette personne ou cette chose !
Les propos d'un ami ou d'un proche peuvent nous influencer et attiser notre curiosité, ce qui peut nous amener à aller voir et aider une personne solitaire ou mal vue par autrui.
c - Les croyants, depuis bien longtemps déjà, préjugent de l'existence d'un Dieu.
Il est le seul et unique être envers lequel ils portent tant d'amour, mais en ne l'ayant jamais réellement vu.
Ils placent en lui toute sa confiance : Il lui permet de donner un sens à leur existence.
Mais, n'ayant jamais pu voir qui était cet homme, n'est-ce pas préjuger de son existence que de parler de lui ,
Toute personne étant apte à lui parler est censée être morte (car nous sommes des êtres de la finitude), donc elle n'a pas pu ramener des propos où des arguments à la véracité vérifiée.
Mais préjuger de l'existence de dieu, c'est se mettre dans une situation d'émerveillement : Nous en découvrons chaque jour un peu plus sur cet être que nous ne connaissons finalement aucunement ...
Croire en ce dieu, et donc à tout ce qui se rattache à lui, c'est croire au Paradis, à la vie après la mort ...
C'est moins craindre cette même mort, mais aussi donner un sens à son existence. Vive pour encenser ce dieu permet de ne pas se sentir inutile.
Ainsi, préjuger de l'existence de Dieu et croire en lui n'est en soit, pas une mauvaise chose, bien que cela puisse bifurquer sur des guerres de religion, mais là, c'est autre chose.
Les préjugés sont dans l'ensemble des vicieux éléments pouvant entrainer des confusions et des généralités, mais omettre ses qualités serait un délit ... c'est pourquoi préjuger que les préjugés sont tous mauvais n'est pas forcément une bonne chose, dans la mesure où ces derniers nous ont permis d'avancer, et nous permettrons pas la suite d'avancer ... encore et toujours !
Voilà pour cette dissertation ^^
En espérant que vous y trouviez un intérêt.
Note obtenue : 11
Cette fois-ci il s'agit d'une dissertation. J'ai fais ce devoir pour Nal' aussi et nous avons obtenu la note de 11 / 20, la plus mauvaise note que j'aie eu en philosophie... D'ailleurs, dans sa classe, la meilleure note était 12, obtenue par une fille ayant 16 de moyenne générale ^^"
Bref ^^"
Encore un devoir de terminale S ^^"
Voilà le plan que j'ai trouvé (je n'avais pas beaucoup d'idée, ce coup-ci, d'où ma "mauvaise note")
Question = "Y a-t-il de bons préjugés ?"
Introduction
I - De mauvais préjugés existent
a - Image négative que l'on a d'une personne sans la connaitre (ou par les dires de quelqu'un)
b - Généralisation abusive racisme, sexisme, homophobie
c - Les stéréotypes et autres clichés (gothiques, rappeurs, groupes sociaux ...) blagues ...
II - Les bons préjugés existent
a - La terre n'est pas plate ... Aristote par des préjugés sur le monde a découvert (même si ce n'est pas le premier, c'est à lui qu'on l'attribue) que la terre n'était pas plate
b - Les préjugés permettent de mener des expériences
c - L'héliocentrisme, ça vous dit quelque chose ? Malgré Ptolémée, les petits Galilée et Copernic (surtout Copernic, d'ailleurs) ont remarqué que nous tournions autour du soleil, ainsi que els autres planètes (Pythagore, bien avant, l'avait déjà découvert)
III - Les "bons" préjugés existent
a - Les préjugés favorables (travailleurs, à l'union européennes)
b - opinion positive que l'on se fait d'une personne sans la connaitre (ou par les dires de quelqu'un)
c - Les croyances (dieu ...) peuvent amener à donner un sens à son existence
Conclusion
Développons :
Introduction
Les préjugés sont présents de manière universelle dans les modes de pensée des diverses cultures.
Préjuger consiste à se donner une opinion sur une chose sans connaitre réellement cette dernière, sans avoir les connaissances de base.
Peut être bon ce qui est correct et vrai, mais aussi ce qui est conforme à la vertu et à la charité.
Un bon préjugé se trouve donc être un préjugé étant soit doté d'une véracité que l'on approuvera par une expérience ou bien un préjugé qui n'atteigne pas une personne ou une chose en mal.
La question que nous pourrions nous poser est la suivante : "Bien qu'étant des idées préconçues sur le monde, les préjugés peuvent-ils avoir une portée vertueuse sur notre monde ?"
Dans un premier temps, nous remarquerons que les préjugés peuvent s'avérer néfastes pour diverses raisons. ensuite, il sera questions des préjugés ayant permis aux hommes d'avancer dans leur conquête de la vérité. Enfin, nous étudierons les préjugés à caractère bénéfique pour le monde.
I
a - Il arrive un moment où l'homme désire connaitre le monde. Il est en quête de connaissances et a le désir de savoir que ce qui l'entoure n'est pas mystérieux ni hermétique. Il va alors poser des questions ... et obtenir des réponses.
Mais est-ce réellement la bonne solution ?
En posant une question à une personne, nous obtiendrons son avis sur la chose. Et nous fondons un grand nombre de nos avis sur ce que d'autres personnes ont pu nous dire.
Si un de nos amis n'aime pas une personne que nous ne connaissons pas, ce dernier peut, par ses propos nous influencer ... et nous n'aimerons pas cette personne uniquement parce que nous préjugerons, par les dires de notre ami, qu'elle est mauvaise ou pleine de vices (qu'elle n'a pas forcément).
Ainsi, cette méthode de renseignement n'est pas forcément fiable, et peut parfois s'avérer dangereuse !
b - Les préjugés peuvent nous amener à effectuer de malheureuses généralités ... Nous pouvons ainsi nous retrouver à penser du mal d'un ensemble de choses uniquement parce que nous ne les connaissons pas correctement, ou que nous n'avions pas pris la peine d'y réfléchir. Tant et si bien que nous pouvons être amené à haïr un ensemble de choses ou de personnes d'un même rang uniquement à cause d'une mauvaise expérience ...
Pourquoi est-ce préjuger que de généraliser ?
Car, bien qu'ayant eu des mauvaises expériences avec une dizaine d'individus d'une même classe, il se peut très bien qu'il existe dans cette dernière une personne qui nous plairait ... C'est donc préjuger que de dire qu'il s'agit là de vils manants !
Le racisme, l'homophobie ainsi que le sexisme sont autant d'exemples de généralisations par les préjugés.
c - Plus encore que la généralisation, il existe aussi les clichés. Certaines catégories de personnes, comme les clochards et autres gothiques, rappeurs sont souvent mal vus dans la société car ils sont différents.
Les personnes aurons énormément de préjugés à leur égard. Ces poncifs édictés sont, dans l'esprit des gens, réels ...
Cependant, tout gothique est différent, tout rappeur est différent, car tout être sur terre est différent ...
Tout gothique n'est pas forcément sombre et suicidaire, tout rappeur n'est pas forcément voleur et racaille ... ce sont pourtant la vision générale qu'ont les personnes lambda sur ces catégories de personnes, qui demeurent pourtant de simples quidams ...
Malgré les vices des préjugés, nous pouvons constater que ces derniers sont un fondement pour l'avancée du monde et la découverte de technologies diverses ...
II
a - L'Homme a toujours jugé bon de se faire une idée sur le monde qui l'entoure. Mais il a malheureusement parfois tendance à ne pas se préoccuper de savoir ce qu'est réellement la chose. C'est de là que naissent ces fameux préjugés.
Pendant longtemps, l'homme a jugé bon de croire que la Terre était plate. Cela était selon lui vrai car il l'a été dicté il y a bien longtemps de cela. L'homme, sans pouvoir voir si la terre était réellement plate, s'était dit que tel était le cas, et ce uniquement parce qu'il l'avait été affirmé auparavant. C'est alors qu'un certain Aristote, dans un souci de recherche de vérité, s'est décidé d'effectuer des recherches et autres observations (observation de Vénus, notamment) ... qui découleront sur une remarque surprenante : La terre que tout le monde pense plate est en réalité ... ronde !
L'homme ne pouvait nier qu'ils avaient préjugés que la terre était plate, car ils n'avaient pas de preuve.
C'est sur ce préjugé qu'Aristote s'est basé. Il a émis l'hypothèse que la terre n'était pas ronde pour finalement dire, grâce à une expérience affirmée, que la terre l'était.
Les préjugés peuvent être de bonnes choses, comme cet exemple le montre.
b - Les scientifiques se basent sur les réflexions pré établies d'autres scientifiques pour émettre diverses hypothèses.
Cependant, ils doivent se fier sur les a priori et autres "on-dit", mais aussi sur des preuves démontrées (les axiomes et autres postulats) auparavant.
en préjugeant de leur véracité, le scientifique va tenter de prouver une nouvelle chose par une expérience, sans savoir à l'avance si cette dernière sera concluante ou non.
C'est donc en préjugeant du résultat et de l'existence ou non de probabilités diverses que le scientifique va effectuer ses expériences.
c - Dans la même veine que la découverte de la rotondité de la terre, parlons maintenant de l'héliocentrisme ! Il ne faut pas oublier qu'à l'origine, la terre était censée être au centre du monde. Les a priori fustigés par l'Eglise Catholique ont fait que, dans l'esprit des gens, et ce pendant bien longtemps, la Terre était le centre de l'univers, car Dieu l'a voulu ainsi : Il l'a créée à son image.
Bien longtemps avant Nicolas Copernic et Galilée (XVII ème siècle), un certain Pythagore avait préjugé de l'existence de ce qui sera appelé plus tard "Héliocentrisme"
Outre les préjugés s'étant avéré doté d'une véracité complète, il y a aussi les "bons" préjugés, eux qui sont vertueux et utiles à la société.
III
a - La notion de préjugé favorable fut importante dans divers domaine. Elle permet, par la vision que certaines personnes ont sur les choses, d'obtenir des aides et autres (notamment pour les travailleurs précaires, l'union européenne ... C'est par la vision que que la société a des personnes en difficulté qu'elle lutte et mène des affaires pour les aider.
b - Malgré le fait que les dires d'autrui nous influencent ... Il est parfois nécessaire de vérifier leurs dires par soi même. Le fait que divers préjugés soient édictés par nos proches peut faire naitre en nous une certaine curiosité qui peut nous amener à chercher la vérité sur cette personne ou cette chose !
Les propos d'un ami ou d'un proche peuvent nous influencer et attiser notre curiosité, ce qui peut nous amener à aller voir et aider une personne solitaire ou mal vue par autrui.
c - Les croyants, depuis bien longtemps déjà, préjugent de l'existence d'un Dieu.
Il est le seul et unique être envers lequel ils portent tant d'amour, mais en ne l'ayant jamais réellement vu.
Ils placent en lui toute sa confiance : Il lui permet de donner un sens à leur existence.
Mais, n'ayant jamais pu voir qui était cet homme, n'est-ce pas préjuger de son existence que de parler de lui ,
Toute personne étant apte à lui parler est censée être morte (car nous sommes des êtres de la finitude), donc elle n'a pas pu ramener des propos où des arguments à la véracité vérifiée.
Mais préjuger de l'existence de dieu, c'est se mettre dans une situation d'émerveillement : Nous en découvrons chaque jour un peu plus sur cet être que nous ne connaissons finalement aucunement ...
Croire en ce dieu, et donc à tout ce qui se rattache à lui, c'est croire au Paradis, à la vie après la mort ...
C'est moins craindre cette même mort, mais aussi donner un sens à son existence. Vive pour encenser ce dieu permet de ne pas se sentir inutile.
Ainsi, préjuger de l'existence de Dieu et croire en lui n'est en soit, pas une mauvaise chose, bien que cela puisse bifurquer sur des guerres de religion, mais là, c'est autre chose.
Conclusion
Les préjugés sont dans l'ensemble des vicieux éléments pouvant entrainer des confusions et des généralités, mais omettre ses qualités serait un délit ... c'est pourquoi préjuger que les préjugés sont tous mauvais n'est pas forcément une bonne chose, dans la mesure où ces derniers nous ont permis d'avancer, et nous permettrons pas la suite d'avancer ... encore et toujours !
Voilà pour cette dissertation ^^
En espérant que vous y trouviez un intérêt.
Note obtenue : 11
- Coco'Staffeux retraité
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 13:39
Un mot me vient à l'esprit : WOW! O,O
J'ai tout lu, et on voit bien que c'est toi qui l'a fait, on te reconnaît bien dans ton oeuvre ;D
J'ai tout lu, et on voit bien que c'est toi qui l'a fait, on te reconnaît bien dans ton oeuvre ;D
- yakzawikStaffeux retraité
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 17:50
Merci à toi, Coco'.
J'attends les réactions d'autres membres ^^"
J'attends les réactions d'autres membres ^^"
- InvitéInvité
Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 17:59
Je dois admettre qu'il y a des choses assez intéressantes à lire. J'ai notamment apprécié que tu donnes les étapes de l'analyse de texte. En vérité cela pourrait m'aider, la méthode étant mon point faible. J'ai la fâcheuse tendance à tout faire de façon instinctive. Ce n'est pas si fâcheux que cela mais si je peux faire des choses de "bas niveau" aisément, dès que le niveau requiert une certaine méthode, j'ai tendance à mal faire.
Néanmoins, j'ai simplement lu, je n'ai pas encore analysé et réfléchi sur tous tes textes, donc, de là à lancer un débat sur nos opinions divergentes ou pas... Je verrai pour analyser en profondeur dans la soirée. X)
Néanmoins, j'ai simplement lu, je n'ai pas encore analysé et réfléchi sur tous tes textes, donc, de là à lancer un débat sur nos opinions divergentes ou pas... Je verrai pour analyser en profondeur dans la soirée. X)
- XakuXMembre
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 18:01
Bon ben alors je vais réagir:
J'ADDDDDDDDDDDDDDDORE la philo (ou du moins, j'en ai l'impression ^^) Et c'est vrai que toutes ces dissertations me font bien envie. Ahlala, vivement la terminal ^^
Sinon, je n'ai pas eu le temps de lire entièrement tout ça, seulement la première (parce que c'est un thème qui me fait Particulièrement envie X) ) et bah, que dire d'autre... c'est vrai qu'on sent un ptit quelque chose de Yak' ^^
J'ADDDDDDDDDDDDDDDORE la philo (ou du moins, j'en ai l'impression ^^) Et c'est vrai que toutes ces dissertations me font bien envie. Ahlala, vivement la terminal ^^
Sinon, je n'ai pas eu le temps de lire entièrement tout ça, seulement la première (parce que c'est un thème qui me fait Particulièrement envie X) ) et bah, que dire d'autre... c'est vrai qu'on sent un ptit quelque chose de Yak' ^^
Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 18:16
Waw, ca me fait plaisir de relire des devoirs de philo... Il faudrait que je dépoussière les miens, il y en avait des pas mal, sauf que mon prof n'a jamais su considérer mon talent Je l'ai calmé au bac.
Et de voir aussi des plans en 3 parties... Tous ceux que je dois faire maintenant sont dits "carrés": I)A)a)b)B)a)b) II)A)a)b)B)a)b)
Du très bon, cependant, je trouve ton II) de ta seconde disserte un peu léger ^^
Et de voir aussi des plans en 3 parties... Tous ceux que je dois faire maintenant sont dits "carrés": I)A)a)b)B)a)b) II)A)a)b)B)a)b)
Du très bon, cependant, je trouve ton II) de ta seconde disserte un peu léger ^^
- yakzawikStaffeux retraité
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 18:55
Disons que je poste cela ici afin d'attiser la curiosité des membres, mais aussi pour aider ceux qui aureint de grosses difficultés en la matière ^^
Personnellement, j'ai toujours eu plus de difficulté avec les dissertations (j'ai eu 14, 16 et 15 aux commentaires de texte et 11, 12, 11, 13 aux dissertations).
Voir vos réactions me rassure quant à mon niveau ^^"
Le II/ de la dissertation "Y a-t-il de bons préjugés ?". J'ai quand même permis à Nal' d'avoir 11, même si les idées ne me venaient pas simplement ^^"
J'attends de voir ce que donneront le commentaire de texte d'Hegel et la dissertation "La religion s'oppose-t-elle à la science ?" ^^"
Personnellement, j'ai toujours eu plus de difficulté avec les dissertations (j'ai eu 14, 16 et 15 aux commentaires de texte et 11, 12, 11, 13 aux dissertations).
Voir vos réactions me rassure quant à mon niveau ^^"
Le II/ de la dissertation "Y a-t-il de bons préjugés ?". J'ai quand même permis à Nal' d'avoir 11, même si les idées ne me venaient pas simplement ^^"
J'attends de voir ce que donneront le commentaire de texte d'Hegel et la dissertation "La religion s'oppose-t-elle à la science ?" ^^"
- Tiff'Membre
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 19:28
OMG, si je dois faire ça en terminale, je suis morte T_T
- yakzawikStaffeux retraité
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 19:30
Tu n'as que 12 ans, c'est normal que tu trouves cela "impossible" ^^"
Avec le temps, tu vas mûrir, connaître plus de choses et avoir un esprit de réflexion et d'analyse -et un esprit critique- plus développés.
Avec le temps, tu vas mûrir, connaître plus de choses et avoir un esprit de réflexion et d'analyse -et un esprit critique- plus développés.
Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 19:34
eu j'ai 20 ans et je trouve que la philo est une matière très difficile.
contrairement aux maths.
contrairement aux maths.
- ZangtherOldMembre
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 20:29
Bah, d'après ce qu'on me dit, la philo ca dépend de la personne qui corrige.
Après je voudrais bien savoir pourquoi diable on impose cette matière? Et surtout a quoi elle sert ? ( oui je suis en professionnel, donc pas de philo xD )
Après je voudrais bien savoir pourquoi diable on impose cette matière? Et surtout a quoi elle sert ? ( oui je suis en professionnel, donc pas de philo xD )
Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 20:54
Et surtout a quoi elle sert ?
A RIEN.
comme les maths je ne vois aucun interet a savoir faire le théorème de Pythagore.
jarrette pas de dire que l'on devrai apprendre seulement le stricte nécessaire un mec en pro devrai faire que des trucs dans sa spécialiser a la place de s'emerder avec de la vielle théorie que de toutes façon il ne mettra jamais en pratique.
- XakuXMembre
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Jeu 29 Oct 2009 - 23:14
Il y a toujours eu des matières que j'ai eu dut mal a comprendre pourquoi elles sont enseigner, surtout le français (désolé yak' ^^) Mais apprendre les compléments circonstanciel, les COD... enfin beaucoup de chose qui se rapporte a l'étude de texte, surtout ce qu'on fait au collège (après, les réseaux lexicaux et autre aspects, je me dis que ça peut toujours être utile pour identifier un texte...)
Mais la philo, je trouve que ça apporte pas mal de chose, de la culture, un apprentissage a l'argumentation, et puis aussi développer ses idées, avoir un bonne esprit critique...
L'exemple indéniable: On a toujours forcé les gens a avoir une religion précise pendant de nombreuse année car l'on imaginait pas que les gens avaient des idées différentes, des avis divergeant (et puis, on avait pas la science moderne aussi ^^')
Enfin si on fait de la philo, particulièrement dans l'enseignement général, c'est justement parce que cet enseignement est générale, on ne peut pas laisser passer un jeune homme adorateur de philo et qui y excellerait sans le savoir !
Enfin voila....
Bonne journée !
Mais la philo, je trouve que ça apporte pas mal de chose, de la culture, un apprentissage a l'argumentation, et puis aussi développer ses idées, avoir un bonne esprit critique...
L'exemple indéniable: On a toujours forcé les gens a avoir une religion précise pendant de nombreuse année car l'on imaginait pas que les gens avaient des idées différentes, des avis divergeant (et puis, on avait pas la science moderne aussi ^^')
Enfin si on fait de la philo, particulièrement dans l'enseignement général, c'est justement parce que cet enseignement est générale, on ne peut pas laisser passer un jeune homme adorateur de philo et qui y excellerait sans le savoir !
Enfin voila....
Bonne journée !
- yakzawikStaffeux retraité
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Ven 30 Oct 2009 - 11:28
La philosophie ne sert pas à rien, contrairement à ce que tu dis, alexdream.
Cette matière te permet de mieux comprendre le monde, de mieux appréhender chaque évènement et de saisir le pensée de tout un chacun.
Les dissertations que l'on te propose te permettent d'argumenter et d'ordonner tes idées.
Le but est de t'amener à user d'arguments pour convaincre, et non persuader.
Tu te créés une culture, comme l'ont dit les autres.
Tu acquières plus de vocabulaire et surtout, ça te permet de réfléchir.
La curiosité est la meilleure façon d'appréhender les philosophie.
Après, il faut une culture générale solide pour réussir réellement.
Construire des plans en 3 parties de 3 arguments sur une simple question n'est pas chose simple.
De plus, comprendre les textes que l'on te propose n'est pas simple, il faut parfdois s'accrocher pour suivre le fil et comprendre la pensée de l'auteur et le fil conducteur de son argumentation.
Si tu réussis en philosophie, tu t'amélioreras dans tous les domaines.
Car la philosophie, c'est du français, de l'histoire, un petit peu de physique et surtout de la logique.
Si tu veux réussir aisément à la Fac, il est nécessaire que tu aies de bons résultats en philosophie ^^"
Bref, il faut chercher à voir plus loin que le bout de son nez
XakuX = Le français n'est pas inutile.
Mais lrosque l'on voit ton orthographe on comprend que tu ne comprennes pas l'utilité des COD.
A quo isert ton COD ?
dans les phrase :
"Marion nous a guidés" => Ton COD est "nous" donc le verbe "guider" s'accorde avec le COD, donc un "s" en terminaison.
Le subjonctif est si inutile ?
On l'emploie vraiment fréquemment !
"Il faut que je regarde" => C'est du subjonctif
"Il faut que je voie" => Subjonctif
"Il faut que j'aie 16 pour avoir la moyenne" => Subjonctif
Bien sûr, le subjonctif imparfait n'est plus usité...
"Il eut certainement désirer que je voulusse extirper de sa chair l'emblème sacré de la torpeur de l'été !"
"Il eut fallu qu'il eût un 16 à son devoir de français pour avoir la moyenne !"
"Il aurait fallu qu'il ait eu un 25 à son devoir philosophie pour avoir la moyenne."
Et le best : "Il eût fallu qu'il eût eu un 12 pour avoir la possibilité de rentrer dans une grande école!" => Si vous voyez cette phrase dans une copie, posez-vous des questions concernant l'époque à laquelle vit l'élève
"Il eût fallu que nous allassions à ce brunch samedi dernier !"
Idem pour le conditionnel :
"Si j'avais eu 8, je serais le premier de la classe" => Conditionnel
"J'aimerais vous dire à quel point je vous hais !" => Conditionnel
Jouer avec les temps est intéressant :
"J'avais acquis ce qui me permettrai de voir les choses autrement ! C'est sans hésitation que je me rendis chez l'homme qui avait détruit ma vie... mais je n'osai pas !
C'eût été jouissif que de dire à ce satire à quel point ses plans n'étaient que pure utopie !
Aie au moins la décence de m'avouer que tu es désolé !
Je fus alors pris d'une rage.
Nous fûmes saisi d'un effroi qui a jamais restera gravé dans notre esprit !"
Tu peux modeler à ta façon les phrases... N'est-ce pas merveilleux ?
Ce que tu reproche au français scolaire, c'est l'utilisation des figures de style peut-être ?
Repérer des litotes, des zeugmas et autres antiphrases...
C'est vrai que cela peut s'avérer laborieux, mais ce n'est pas ce qu'il faut réellement retenir de tes cours de français
Ils t'offrent une culture littéraire indéniable.
Comme d'habitude, tu ne prendrais conscience de l'utilité et de l'intérêt de ces derniers qu'une fois arrivé en fin de terminale !
Bref, tout ça pour dire que le français est une bien belle langue et que la philosophie se veut complexe, certes, mais aussi intéressante et aidant dans la vie de tous les jours.
Dorénavant, vous ne direz plus :
"Putain, nous aurions dû aller à ce brunch, hier !"
Mais
"Il eût fallu que nous allassions à ce symposium commensal, l'antépénultième cycle nycthémère !"
Cette matière te permet de mieux comprendre le monde, de mieux appréhender chaque évènement et de saisir le pensée de tout un chacun.
Les dissertations que l'on te propose te permettent d'argumenter et d'ordonner tes idées.
Le but est de t'amener à user d'arguments pour convaincre, et non persuader.
Tu te créés une culture, comme l'ont dit les autres.
Tu acquières plus de vocabulaire et surtout, ça te permet de réfléchir.
La curiosité est la meilleure façon d'appréhender les philosophie.
Après, il faut une culture générale solide pour réussir réellement.
Construire des plans en 3 parties de 3 arguments sur une simple question n'est pas chose simple.
De plus, comprendre les textes que l'on te propose n'est pas simple, il faut parfdois s'accrocher pour suivre le fil et comprendre la pensée de l'auteur et le fil conducteur de son argumentation.
Si tu réussis en philosophie, tu t'amélioreras dans tous les domaines.
Car la philosophie, c'est du français, de l'histoire, un petit peu de physique et surtout de la logique.
Si tu veux réussir aisément à la Fac, il est nécessaire que tu aies de bons résultats en philosophie ^^"
Bref, il faut chercher à voir plus loin que le bout de son nez
XakuX = Le français n'est pas inutile.
Mais lrosque l'on voit ton orthographe on comprend que tu ne comprennes pas l'utilité des COD.
A quo isert ton COD ?
dans les phrase :
"Marion nous a guidés" => Ton COD est "nous" donc le verbe "guider" s'accorde avec le COD, donc un "s" en terminaison.
Le subjonctif est si inutile ?
On l'emploie vraiment fréquemment !
"Il faut que je regarde" => C'est du subjonctif
"Il faut que je voie" => Subjonctif
"Il faut que j'aie 16 pour avoir la moyenne" => Subjonctif
Bien sûr, le subjonctif imparfait n'est plus usité...
"Il eut certainement désirer que je voulusse extirper de sa chair l'emblème sacré de la torpeur de l'été !"
"Il eut fallu qu'il eût un 16 à son devoir de français pour avoir la moyenne !"
"Il aurait fallu qu'il ait eu un 25 à son devoir philosophie pour avoir la moyenne."
Et le best : "Il eût fallu qu'il eût eu un 12 pour avoir la possibilité de rentrer dans une grande école!" => Si vous voyez cette phrase dans une copie, posez-vous des questions concernant l'époque à laquelle vit l'élève
"Il eût fallu que nous allassions à ce brunch samedi dernier !"
Idem pour le conditionnel :
"Si j'avais eu 8, je serais le premier de la classe" => Conditionnel
"J'aimerais vous dire à quel point je vous hais !" => Conditionnel
Jouer avec les temps est intéressant :
"J'avais acquis ce qui me permettrai de voir les choses autrement ! C'est sans hésitation que je me rendis chez l'homme qui avait détruit ma vie... mais je n'osai pas !
C'eût été jouissif que de dire à ce satire à quel point ses plans n'étaient que pure utopie !
Aie au moins la décence de m'avouer que tu es désolé !
Je fus alors pris d'une rage.
Nous fûmes saisi d'un effroi qui a jamais restera gravé dans notre esprit !"
Tu peux modeler à ta façon les phrases... N'est-ce pas merveilleux ?
Ce que tu reproche au français scolaire, c'est l'utilisation des figures de style peut-être ?
Repérer des litotes, des zeugmas et autres antiphrases...
C'est vrai que cela peut s'avérer laborieux, mais ce n'est pas ce qu'il faut réellement retenir de tes cours de français
Ils t'offrent une culture littéraire indéniable.
Comme d'habitude, tu ne prendrais conscience de l'utilité et de l'intérêt de ces derniers qu'une fois arrivé en fin de terminale !
Bref, tout ça pour dire que le français est une bien belle langue et que la philosophie se veut complexe, certes, mais aussi intéressante et aidant dans la vie de tous les jours.
Dorénavant, vous ne direz plus :
"Putain, nous aurions dû aller à ce brunch, hier !"
Mais
"Il eût fallu que nous allassions à ce symposium commensal, l'antépénultième cycle nycthémère !"
- XakuXMembre
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Ven 30 Oct 2009 - 12:03
Namého, je suis bon en francais moi X) (enfin j'ai toujours eu des profs de francais un peu simple,mais bon...)
c'est juste que... Je fais beaucoup de fautes quand j'écris d'une traite (surtout avec ce clavier) mais en me relisant, en général, je ne fais plus une fautes, ou encore quelques une, simplement parce que je ne les ai pas vu...
Encore le COD je dois reconnaitre qu'il y a UN cas où il influence l'orthographe, mais en ressortant mon vieux livre de français, explique moi bien a quoi serve toutes les autres fonction d'un mot ou d'un groupe de mot dans une phrase ? Hein ? Bon, on en fais ça qu'au collège, et bien heureusement, mais c'est déjà trop d'après moi...
Mais bon, a part ça, le reste a toujours une utilité, bien que moindre en général et parfois capillotracté...
Je dois reconnaitre qu'avec le temps, ce que j'avais appris me paraisse plus utile (enfin je crois que les fonctions, je pourrait jamais les blairer XD)
Enfin déjà tu fais une erreur dans ta dernière phrase:
ce n'est aps "Putain, nous aurions dû aller à ce brunch, hier !"
mais "Ptain ! Qu'est-ce qu'on est con d'être pas allé a cte brunch de ouf hier ! "
Et d'ailleurs, y aurait bien que moi dans ma classe qui serait capable de changer ça pour que la phrase sois (au un subjonctif !!!) plus esthétique X) (plus on parle de chose débile, plus je parle dignement, ça permet toujours de faire rire mes potes X) )
Enfin on s'écarte un peu, mais pour en finir, la philo, ça "pète sa mère", sachant que sa mère c'est le français (oui se sont des homosexuels qui ont fait la philo, malheureusement... ^^' )
Bonne journée ! (je commence un peu a péter un câble, c'est pour me mettre dans l'atmosphère du défi stupide que je dois relever cette aprem' ^^)
c'est juste que... Je fais beaucoup de fautes quand j'écris d'une traite (surtout avec ce clavier) mais en me relisant, en général, je ne fais plus une fautes, ou encore quelques une, simplement parce que je ne les ai pas vu...
Encore le COD je dois reconnaitre qu'il y a UN cas où il influence l'orthographe, mais en ressortant mon vieux livre de français, explique moi bien a quoi serve toutes les autres fonction d'un mot ou d'un groupe de mot dans une phrase ? Hein ? Bon, on en fais ça qu'au collège, et bien heureusement, mais c'est déjà trop d'après moi...
Mais bon, a part ça, le reste a toujours une utilité, bien que moindre en général et parfois capillotracté...
Je dois reconnaitre qu'avec le temps, ce que j'avais appris me paraisse plus utile (enfin je crois que les fonctions, je pourrait jamais les blairer XD)
Enfin déjà tu fais une erreur dans ta dernière phrase:
ce n'est aps "Putain, nous aurions dû aller à ce brunch, hier !"
mais "Ptain ! Qu'est-ce qu'on est con d'être pas allé a cte brunch de ouf hier ! "
Et d'ailleurs, y aurait bien que moi dans ma classe qui serait capable de changer ça pour que la phrase sois (au un subjonctif !!!) plus esthétique X) (plus on parle de chose débile, plus je parle dignement, ça permet toujours de faire rire mes potes X) )
Enfin on s'écarte un peu, mais pour en finir, la philo, ça "pète sa mère", sachant que sa mère c'est le français (oui se sont des homosexuels qui ont fait la philo, malheureusement... ^^' )
Bonne journée ! (je commence un peu a péter un câble, c'est pour me mettre dans l'atmosphère du défi stupide que je dois relever cette aprem' ^^)
- yakzawikStaffeux retraité
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Ven 30 Oct 2009 - 12:16
simplement parce que je ne les ai pas vu...
Erreur typique due à l'oubli de l'accord avec le COD.
Je te l'accorde ce n'est pas simple, mais alors pas simple du tout d'appréhender cela, mais une fois la technique comprises, ça rentre tout seul.
simplement parce que je ne les ai pas vues
Je n'ai pas vu quoi => Les erreurs => Masculin pluriel
La connaissance du genre des mots et leur nombre est essentiel afin d'écrire sans faute d'orthographe.
Pour l'instant, tu ne t'en plains pas, tu t'en vantes même (à ton âge, je ne faisais aucune faute d'orthographe, et je n'étais pas le seul).
D'ailleurs, j'étais en première à ton âge (Bon, j'étais en première, à 15 ans, jusqu'en Novembre ^^").
Que de bons souvenirs ^^
Tu as souvent tendance à mettre en avant ce que tu appelles tes qualités, qui n'ont finalement rien de particulier...
D'accord, tu as du vocabulaire (tu ne nous en as pas montré grand chose) et tu fais moins de fautes d'orthographe que certains de ton âge (ce n'est pas difficile).
Mais écrire :
"J'ai dut"
C'est affreux !
"J'ai dû" il ne faut pas oublier le circonflexe, sinon le mot perd de son sens.
L'orthographe est là pour distinguer les homonymes
Sein, Saint, Seing, Ceint, sain...
Voilà ^^
- yakzawikStaffeux retraité
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Ven 6 Nov 2009 - 12:28
Double-post :
Voilà, j'ai obtenu la note du Commentaire de Texte :
Ce sera donc un petit 12... Je suis plutôt déçu, même si je comprends le note, maintenant que le prof a mis les annotations ^^"
Voilà, j'ai obtenu la note du Commentaire de Texte :
Ce sera donc un petit 12... Je suis plutôt déçu, même si je comprends le note, maintenant que le prof a mis les annotations ^^"
Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Ven 6 Nov 2009 - 16:01
Voilà, j'ai obtenu la note du Commentaire de Texte :
Ce sera donc un petit 12... Je suis plutôt déçu, même si je comprends le note, maintenant que le prof a mis les annotations ^^"
o con le jour ou j'aurais cette note je sotte rais aux plafond et lui il se plein.
- yakzawikStaffeux retraité
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Dim 15 Nov 2009 - 23:20
Tu as pourtant dit que tu avais 12.5 de moyenne en philosophie.
- Dudu'Staffeux retraité
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Mer 18 Nov 2009 - 20:37
cadeau:
bonne philo à tous
- Spoiler:
- Le travail est-il justifié par les loisirs ?
Analyse du sujet donnant lieu à la formulation de la problématique:
-1)Ce sujet ne demande pas une analyse générale des rapports, en général, des loisirs et du travail, mais une analyse de ce rapport particulier qu’est la justification et, plus précisément encore, de la justification du travail par les loisirs.
-2) Mettre en évidence les présupposés de la question : si le travail est à justifier, c’est qu’il est une activité pénible et contrainte. Sous-entendu, s’ils avaient le choix les hommes ne travailleraient pas.
-3) Autre présupposée : si le travail est justifié par les loisirs, c’est
-a) qu’il ne possède pas par lui-même sa propre raison d’être,
-b) que c’est à son opposé – le loisir – qu’il la doit.
-3) Cela permet de reformuler le sujet sous la forme d’une alternative : le travail est-il justifié uniquement par les loisirs ou bien se justifie t-il parfois en lui-même ?
-4)L’idée de justification demande ensuite à être analysée. Quel sens lui donner ? Simple compensation (repos contre dépense et fatigue) ? Excuse : les loisirs justifient le travail en fournissant (dans le cadre d’une rhétorique dont il faudra alors se demander qui la produit) une excuse qui justifie que les travailleurs travaillent puisque, en échange, on leur offre des loisirs ? Raison : justifier, au sens fort, c’est fonder, apporter la preuve de quelque chose (justifier une allégation), c’est rendre légitime ?
-5)Avec un tel sujet, il est indispensable de donner autant de sens possibles aux termes travail et loisirs. Ex : travail : emploi salarié, dépense physique, « travail de l’artiste », artisanat, production, réalisation d’une œuvre, travail intellectuel épanouissant, activité manuelle pénible, activité aliénée, survie, etc. Ex : loisir : une activité non rémunératrice, non lucrative, pour ainsi dire « gratuite » (par opposition à nécessaire, utile, contraint), activité divertissante (par opposition à la pénibilité du travail).
Introduction : Reprise des éléments ci-dessus et annonce d’une problématique. Si le travail est justifié par les loisirs, cela signifie qu’il est une activité qui ne possède pas en elle-même sa raison d’être. Pourtant, travailler produit des vertus dont on reconnaît la valeur propre et que l’on réinvestit parfois dans des activités aussi libres que celles du loisir. La question de la justification du travail par les loisirs pose donc en réalité la question de la place qu’occupe et que doit occuper le travail dans la vie humaine : est-ce une malédiction nécessaire dont je ne peux me libérer qu’en compensant par une activité inverse, que je peux accepter que si on m’offre en échange une possibilité de loisirs ? Ou bien, au contraire, y a-t-il une dignité propre au travail permettant d’aller jusqu’à inverser la proposition et dire que ce sont les loisirs qui sont justifiés par le travail ?
Première partie: Les loisirs justifient le travail en un triple sens. La pénibilité du travail fait qu’il n’a pas sa fin en lui-même. La fin du travail se confond avec son terme. En ce sens, il se définit négativement et n’est justifié que par les loisirs. Une tâche infinie s’apparente à une situation absurde comme dans le mythe de Sisyphe. Ou à une condamnation ou à une malédiction. Cf la Bible le récit de la Chute « Tu travailleras à la sueur de ton front ». En ce sens, les loisirs semblent justifier le travail car ils en sont la raison. Ils permettent ensuite de compenser le travail (= justifier, c'est-à-dire j’accepte cette condition qui est la mienne, où le travail est une nécessité, car je peux aussi me distraire, exercer des activités gratuites.) La création des loisirs, viennent enfin excuser (= justifier, c'est-à-dire rendre acceptables la contrainte qu’est le travail : les désagréments causés par le travail. Songeons aux congés payés.
Deuxième partie: Justifier le travail par le loisir est la marque d’un travail aliéné (à développer) Il faut distinguer entre plusieurs formes de travail et remarquer que le travail dont la seule justification est le loisir n’a pas sa fin en lui-même. Or, la contrainte voire la souffrance, ne signifient pas que tout labeur ne possède pas un intérêt propre. Distinguer entre dureté et pénibilité : apprendre est dur et difficile mais ça ne veut pas dire que seul le loisir justifie l’apprentissage. Idem pour le travail artisanal : acquisition d’une culture technique, épanouissement et développement de ses facultés, contentement et sentiment de fierté etc. Cf. Marx : critique du travail aliéné / valorisation du travail : l’homme se produit en produisant. Insister sur le rôle culturel/civilisateur du travail, tout aussi important que celui du loisir.
Troisième partie: (Aller plus loin) Le véritable loisir se situe au-delà de la distinction classique Travail/loisir. Si seuls les loisirs justifiaient le travail, cela reviendrait à les définir uniquement dans une simple opposition au travail. Autrement dit, dire que les loisirs justifient le travail revient aussi à affirmer que le travail justifie les loisirs. L’aliénation du travail risque de contaminer les loisirs eux-mêmes. Conséquence : appauvrissement du loisir considéré comme simple repos, ou comme dépense du revenu gagné (comme consommation). Le loisir n’est plus tant caractérisé en fonction de son caractère divertissant, mais en fonction de son caractère libre et non rémunérateur : le loisir représente le temps libre, le moment où je vis et agis pour moi, et non pour produire de la marchandise. C’est donc essentiellement dans ce cadre le moment de la reconstitution de la force de travail. Les loisirs (=temps libre) justifient le travail, c’est-à-dire qu’ils n’existent que parce que, en tant que travailleurs, employés, les hommes doivent dormir, jouer et rire, sous peine de ne plus produire ce pour quoi ils sont employés. L’aliénation est donc totale, et les loisirs n’existent que pour permettre un meilleur travail, lui-même requis par le système capitaliste, imposé par une classe dominante. Aussi, faire cesser l’aliénation du travail revient à redécouvrir aussi le vrai sens du loisir : la scholé grecque ou l’otium romain (culture de soi, culture de l’esprit). Cf. Texte de Baudrillard donné en cours.
Conclusion Dans la continuité de la troisième partie, elle remettrait « en question » le sujet en assumant la position suivante. Ce dont l’homme a besoin n’est pas d’être libéré du travail pour enfin vivre pleinement une existence de loisirs mais de l’abolition de la distinction Travail/loisir elle-même, telle qu’elle est imposée aux travailleurs dans la société salariale moderne. Cette distinction/opposition se révèle la marque d’une double aliénation : du travail par rapport aux loisirs, des loisirs par rapport au travail. Or, ne sont-ils pas deux facettes de la vie humaine qui pourraient coexister sans que l’un se serve de l’autre ?
bonne philo à tous
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Mer 18 Nov 2009 - 23:20
Tiens, une correction complète ?
J'en ai jamais eu. Je m'empresse de lire ça ^^
T'as eu la correction,donc t'as eu ta note.
Finalement, t'as eu combien ?
J'en ai jamais eu. Je m'empresse de lire ça ^^
T'as eu la correction,donc t'as eu ta note.
Finalement, t'as eu combien ?
- Dudu'Staffeux retraité
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Sam 21 Nov 2009 - 18:38
j'ai pas encore ma note mais je te le dirait des que je l'est
et encore merci de m'avoir aidé tes idées m'ont beaucoup servie.
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- yakzawikStaffeux retraité
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Re: Petits devoirs de Terminale S en philosophie pour les petits
Lun 23 Nov 2009 - 20:38
De rien ^^
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